La France, via sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise une baisse de 40% de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030 par rapport à 1990. Pour le moment, le pays ne tient pas ses engagements et peine à réduire ses émissions de GES. Dans son rapport annuel publié en juin 2022, le Haut Conseil pour le Climat avertissait ainsi que “le rythme annuel de réduction des émissions de la France devra plus que doubler pour atteindre -4,7% en moyenne sur la période 2022-2030”.
Si les efforts pour renforcer la baisse des émissions en France sont essentiels à l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050, ils laissent pourtant dans l’ombre un autre chantier, tout aussi nécessaire et porteur d’opportunités pour les territoires : celui de la réduction des émissions liées aux importations. Ces émissions, générées par la production à l’étranger de produits ou de services importés puis consommés en France, représentent la moitié de l’empreinte carbone du pays, mais ne sont pas – ou peu – visées par les politiques nationales.
Comment définit-on l’empreinte carbone, et que peut-elle nous apprendre sur les vulnérabilités, non seulement climatiques, mais aussi économiques, des politiques locales et nationales ? Comment la réduction des importations les plus carbonées peut-elle également renforcer la résilience des territoires, en diversifiant leur tissu économique et en limitant leurs dépendances stratégiques ? En détaillant la nature des importations les plus contributrices à l’empreinte carbone, et les moyens d’action dont disposent les collectivités territoriales et leurs partenaires pour réduire ces importations, cette note entend contribuer au débat public sur les modalités d’un développement répondant à la fois aux enjeux économiques et au défi climatique.
Nous avons calculé, grâce à notre outil Locanomics l’empreinte carbone des régions françaises (hors DROM COM). Cette analyse fait apparaître de fortes disparités à l’échelle des régions françaises. Rapportée au nombre d’habitants, l’empreinte carbone oscille entre 8,15 et 9,6 tonnes par habitant et par an — bien loin dans tous les cas des 2 tonnes qui sont communément considérées comme le seuil de soutenabilité à l’horizon 2050.
Pour atteindre l’objectif de 2tCO2eq par habitant à horizon 2050, trois stratégies complémentaires peuvent être envisagées :
La France, via sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise une baisse de 40% de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030 par rapport à 1990. Pour le moment, le pays ne tient pas ses engagements et peine à réduire ses émissions de GES. Dans son rapport annuel publié en juin 2022, le Haut Conseil pour le Climat avertissait ainsi que “le rythme annuel de réduction des émissions de la France devra plus que doubler pour atteindre -4,7% en moyenne sur la période 2022-2030”.
Si les efforts pour renforcer la baisse des émissions en France sont essentiels à l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050, ils laissent pourtant dans l’ombre un autre chantier, tout aussi nécessaire et porteur d’opportunités pour les territoires : celui de la réduction des émissions liées aux importations. Ces émissions, générées par la production à l’étranger de produits ou de services importés puis consommés en France, représentent la moitié de l’empreinte carbone du pays, mais ne sont pas – ou peu – visées par les politiques nationales.
Comment définit-on l’empreinte carbone, et que peut-elle nous apprendre sur les vulnérabilités, non seulement climatiques, mais aussi économiques, des politiques locales et nationales ? Comment la réduction des importations les plus carbonées peut-elle également renforcer la résilience des territoires, en diversifiant leur tissu économique et en limitant leurs dépendances stratégiques ? En détaillant la nature des importations les plus contributrices à l’empreinte carbone, et les moyens d’action dont disposent les collectivités territoriales et leurs partenaires pour réduire ces importations, cette note entend contribuer au débat public sur les modalités d’un développement répondant à la fois aux enjeux économiques et au défi climatique.
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UTOPIES s’est construit en accès libre, en échange nous pouvons vous partager des articles sur les sujets qui vous intéressent
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