Note de Position
février 2022
Numéro
24

L'enseignement supérieur entre raison d'être et raison d'agir

Vers des "campus à mission"

Note de position
numéro 24

février 2022

L'enseignement supérieur entre raison d'être et raison d'agir

Vers des "campus à mission"

Note de Position
Numéro
24
février 2022

Fort d’une première note de position sur la raison d’être des entreprises publiée en 2021, UTOPIES et Campus Responsables se sont intéressés aux bénéfices qu’une telle qualification représente pour les établissements d’enseignement supérieur, notamment grâce à l’opportunité qu’ouvre le travail d’engagement des parties prenantes autour de la définition d’une raison d’être. À l’issue de ce travail de réflexion d’une année et demie, nous avons invité certains des campus concernés à partager leur expérience de définition de transformation autour d’une Table Ronde. 

 

Le secteur de l’enseignement supérieur poursuit ses efforts de transition, mais les avancées sont inégales et disparates par rapport à l’urgence des changements attendus. Face à constat, nous avons pris le parti que la loi PACTE peut donner un cadre et guider la transformation des établissements du supérieur. Initialement destiné à encourager les entreprises à prendre en considération les enjeux sociaux et environnementaux de leurs activités, le statut de société à mission que défini la loi Pacte pourrait également s’appliquer aux acteurs de l’enseignement supérieur. Ainsi, chaque dynamique de mutation serait unique, à l’image d’un ADN, puisqu’elle découlerait de la raison d’être définie par l’établissement, elle-même construite par la consultation de toutes les parties prenantes. La raison d’être peut alors être comparée à l’étoile du berger pour le navigateur, elle indique une direction parmi une infinité de possibilités de décisions à prendre, tant quotidiennes que structurelles.

Cela étant dit, la question de la raison d’être peine encore à émerger au sein du secteur de l’ESR. En effet, fort de leur mission d’intérêt général de formation des nouvelles générations d’actifs et de production de recherches, les établissements prennent rarement le temps de se réinterroger sur la façon dont leurs opérations sont menées. L’utilité sociale des établissements ne suffit plus à leur conférer une « license to operate » puisque rien ne garantit que leurs activités et opérations quotidiennes aient systématiquement un impact environnemental et social positif. Il est aujourd’hui nécessaire qu’ils se posent la question de la pertinence des compétences enseignées et de l’exemplarité de leurs pratiques.

Les établissements pionniers dans cette démarche nous ont démontré que par le travail de réflexion mené naît systématiquement un engagement collectif des parties prenantes, condition sine quo none d’une procédure de transition sociale et environnementale réussie.

Au-delà de la multiplication des changements à la marge, une raison d’être réfléchie et vertueuse apparaît comme un levier non négligeable d’accélération de la transition. Il est vrai que le chemin n’est pas encore clairement balisé, et c’est justement ce que cette note de position tente de débroussailler en posant les premières pistes de réflexion sur le sujet.

 

Retrouvez également le replay de notre table Ronde, organisé en décembre 2021, via ce lien.

 

Bonne lecture !

Fort d’une première note de position sur la raison d’être des entreprises publiée en 2021, UTOPIES et Campus Responsables se sont intéressés aux bénéfices qu’une telle qualification représente pour les établissements d’enseignement supérieur, notamment grâce à l’opportunité qu’ouvre le travail d’engagement des parties prenantes autour de la définition d’une raison d’être. À l’issue de ce travail de réflexion d’une année et demie, nous avons invité certains des campus concernés à partager leur expérience de définition de transformation autour d’une Table Ronde. 

 

Le secteur de l’enseignement supérieur poursuit ses efforts de transition, mais les avancées sont inégales et disparates par rapport à l’urgence des changements attendus. Face à constat, nous avons pris le parti que la loi PACTE peut donner un cadre et guider la transformation des établissements du supérieur. Initialement destiné à encourager les entreprises à prendre en considération les enjeux sociaux et environnementaux de leurs activités, le statut de société à mission que défini la loi Pacte pourrait également s’appliquer aux acteurs de l’enseignement supérieur. Ainsi, chaque dynamique de mutation serait unique, à l’image d’un ADN, puisqu’elle découlerait de la raison d’être définie par l’établissement, elle-même construite par la consultation de toutes les parties prenantes. La raison d’être peut alors être comparée à l’étoile du berger pour le navigateur, elle indique une direction parmi une infinité de possibilités de décisions à prendre, tant quotidiennes que structurelles.

Cela étant dit, la question de la raison d’être peine encore à émerger au sein du secteur de l’ESR. En effet, fort de leur mission d’intérêt général de formation des nouvelles générations d’actifs et de production de recherches, les établissements prennent rarement le temps de se réinterroger sur la façon dont leurs opérations sont menées. L’utilité sociale des établissements ne suffit plus à leur conférer une « license to operate » puisque rien ne garantit que leurs activités et opérations quotidiennes aient systématiquement un impact environnemental et social positif. Il est aujourd’hui nécessaire qu’ils se posent la question de la pertinence des compétences enseignées et de l’exemplarité de leurs pratiques.

Les établissements pionniers dans cette démarche nous ont démontré que par le travail de réflexion mené naît systématiquement un engagement collectif des parties prenantes, condition sine quo none d’une procédure de transition sociale et environnementale réussie.

Au-delà de la multiplication des changements à la marge, une raison d’être réfléchie et vertueuse apparaît comme un levier non négligeable d’accélération de la transition. Il est vrai que le chemin n’est pas encore clairement balisé, et c’est justement ce que cette note de position tente de débroussailler en posant les premières pistes de réflexion sur le sujet.

 

Retrouvez également le replay de notre table Ronde, organisé en décembre 2021, via ce lien.

 

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