Depuis le début du confinement, de nombreuses voix se sont fait entendre pour nous inviter à faire une pause et à penser le monde d’après. Chez UTOPIES, nous avons assez vite avancé l’idée que, sans doute, la meilleure façon de construire demain était d’agir aujourd’hui, en se concentrant sur les solutions de résilience qui émergeaient de manière très concrète pour nous permettre d’absorber le choc et de faire face efficacement à la crise sanitaire et économique.
Résilience industrielle, soutien au commerce local et plateforme de mise en relation directe producteurs-consommateurs, adaptation des modes de travail, solidarité, multiplication des pistes cyclables, … : toutes ces initiatives et « bonnes nouvelles du Covid-19 » ont été documentées jour après jour sur nos réseaux sociaux (voir les comptes Twitter d’Elisabeth Laville et d’UTOPIES), car elles nous semblaient préfigurer et faire déjà pragmatiquement advenir « le monde d’après ».
Sans nul doute, cette crise aura aussi agi comme un accélérateur de tendances déjà fortes qui se manifestaient dans le monde d’avant – et notamment de celles qui avaient, sans doute, commencé à passer d’une minorité alternative à une majorité engagée … Sans compter qu’elles pourraient désormais s’avérer décisives pour la relance qui est notre prochain défi (extension du télétravail, redynamisation de nos économies locales, etc). Certaines qualités, comme la solidarité et la résilience productive, développées durant la crise, pourraient aussi nous permettre de faire mieux face à d’autres aléas, climatiques notamment, demain.
Retrouvez le détail de ces initiatives et de notre analyse dans cette nouvelle étude « Un printemps résilient // Agilité industrielle, solidarité, innovation, local : et si le Covid-19 accélérait le point de bascule ? ».
