Sur le modèle de la « compensation carbone », les entreprises peuvent compenser par des actions diverses leur utilisation de matière plastique, observe la consultante Elisabeth Laville dans une tribune au « Monde ».
Longtemps le concept de « neutralité carbone », né au début des années 1990, a été critiqué. Associé aux « permis de polluer » et à la compensation carbone, consistant à neutraliser symboliquement les émissions de CO2 en finançant des économies de CO2 en quantité équivalente, il a été comparé par les activistes au commerce des indulgences de l’Eglise catholique, qui permettait aux pêcheurs d’acheter leur place au paradis…