Sonia
LAVADINHO

Anthropologue urbaine et géographe
SON PARCOURS

Anthropologue urbaine et géographe, nommée par Traits Urbains parmi les 100 personnalités qui font la ville en 2021, Sonia Lavadinho est la fondatrice de Bfluid, un cabinet spécialisé dans la recherche & prospective en mobilité et développement territorial durables, qu’elle dirige depuis 2012. Sonia Lavadinho est une spécialiste internationalement reconnue de la marchabilité, vecteur de succès des métropoles créatives du XXIème siècle où bien-être et vitalité économique riment avec durabilité et gestion innovante des espaces publics. Son approche innovante des nouvelles manières d’habiter, de se mouvoir et d’investir les espaces publics s’inspire des regards croisés de l’anthropologie urbaine, de la sociologie et de la proxémie, discipline qui s’intéresse de près aux rapports entre les hommes et leurs espaces de vie. Son plus récent ouvrage, intitulé « La Ville relationnelle », est paru en novembre 2022. Co-rédigé avec Pascal Lebrun-Cordier et Yves Winkin, l’ouvrage propose de remplacer le paradigme de la ville fonctionnelle hérité du XXe siècle et aujourd’hui dépassé par le nouveau paradigme de la Ville relationnelle, plus apte à résoudre les défis du Vivre ensemble au XXIe siècle.

SON EXPERTISE

Chercheuse pendant une dizaine d’années à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse), l’Université de Genève et l’ENS de Lyon, Sonia Lavadinho établit des passerelles entre le monde académique et le versant professionnel de l’urbanisme. Elle travaille en étroite collaboration avec les collectivités, les opérateurs de l’immobilier et les opérateurs de transport afin d’imaginer des concepts novateurs visant à augmenter la durabilité des modes d’habiter, de travailler et de se mouvoir en ville et participe à leurs côtés à la conception d’expérimentations grandeur nature pour évaluer les changements de comportement induits par la transformation des espaces de vie et de mobilité au quotidien. Ses travaux sur la Ville relationnelle et la Ville du Dehors démontrent l’intérêt de politiques publiques renforçant la place du corps en mouvement dans les espaces publics urbains et les opérations d’aménagement mixtes, visant une meilleure santé des populations, une plus grande diversité des usages et plus de cohésion sociale et intergénérationnelle.